Je suis pâtissier chocolatier initialement, je me suis spécialisé dans la chocolaterie. J’ai fait deux CAP : un de chocolatier et j’ai fini par un BTM, c’est un niveau bac dans notre métier. Ensuite, je me suis spécialisé en tant qu’ouvrier dans la chocolaterie à Paris dans des grandes maisons parisiennes et il a fallu faire un choix, quelques années plus tard, entre rester soit chef, soit ouvrir mon entreprise j’ai décidé d’ouvrir mon entreprise.
Les obstacles que j’ai rencontrés pour ouvrir ma société ont été le montage du business plan puis après la présentation à la banque pour être finançable pour pouvoir ouvrir la chocolaterie. Donc je me suis fait accompagner d’un comptable qui m’a aidé à monter le dossier et on a mis à peu près un an, un an et demi avant d’avoir un financement.
Ce qui a contribué à la réussite de la société, c’est de passer par un très bon expert-comptable.
Ce qui a contribué à la réussite ça va être de travailler le produit brut, les bonnes matières premières, on a un sourcing extrêmement précis, on valorise le produit, on n’abîme pas la matière première, on la sublime donc du coup c’est ce qui, je pense, a fait la réussite. Donc j’ai été accompagné par In Extenso qui est super cabinet comptable, ils ont une filière à la création d’entreprise. Donc là où on a travaillé sur le montage du projet, après je suis passé avec d’autres personnes au sein d’In Extenso des comptables et des experts-comptables où là, il y a un accompagnement de tous les jours en fin de compte parce que toutes les décisions passent bien évidemment par un conseil de la comptabilité. Je pense qu’en grande partie, ce qui a contribué à la réussite de la société c’est de passer par un très bon expert-comptable.
Les conseils que je donnerais seraient de pas compter ses heures. Quand on veut ouvrir sa société il faut s’en donner les moyens. Ce n’est pas en faisant le minimum qu’on va y arriver, c’est plutôt en allant toujours plus loin. Si on a vraiment envie de créer quelque chose, il faut mettre entre parenthèses la vie personnelle.
Il faut compter un peu près entre deux et trois ans pour trouver un rythme et retrouver une vie personnelle un peu plus agréable mais les trois premières années sont très très dures, il faut toujours évoluer la société grossir encore donc ce n’est pas facile de faire les bons choix : comment on s’organise ? Quel moment on embauche plus de personnes ? Est-ce qu’on va arriver à payer tous ces employés ? C’est toutes ces questions-là qui sont omniprésentes et il va faire que la vie de la société va évoluer.